DIES IRAE, DIES PACIS

Quand viendra le Jour de colère
Et que je serai devant Toi,
Pour entrer sous ta juste Loi
Et recevoir mon vrai salaire,

Songeant quelle fut ici-bas
Notre pauvre justice humaine
Et que ta main frappe sans haine,
Seigneur, je ne me plaindrai pas.

Ta sentence la plus sévère
Me semblera douce et légère,
Étant la fille de l'Amour.

O douleur sainte et fraternelle
Par qui la nuit porte le jour
Et la mort la vie éternelle !