UN SAGE PARTI
Le vent chasse les beaux nuages
Où nous avons, durant l’été,
Plus que sur la terre habité,
Non sans ondée et sans
orages !...
Chimère et beau Cheval ailé
Furent assez de nos montures
Vers Dieu sait quelles aventures
Et quels royaumes de Thulé !
Or nous voici, par quel
mystère ?
Culbutés sur la pauvre terre,
Après ce mirifique saut !
Donc aimons hic et nunc, mignonne,
Et ne regardons plus si haut :
Aux amoureux la terre est bonne.
septembre 1965