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Paulette Boudet, Ce combat n’est pas le tien… mais le mien

éd Fayard, 1989

 

                 

 

Le livre d’aujourd’hui a un drôle de titre : Ce combat n’est pas le tien, de Paulette Boudet. C’est un joli livre bleu, qui vaut beaucoup mieux que son apparence. La couverture est décorée d’une photo gnangnan qui n’a rien à voir avec le contenu. Quant au texte de présentation au dos du livre, je ne sais pas qui l’a rédigé, mais apparemment c’est quelqu’un qui n’a rien compris. Je vous suggère de ne pas le lire, et de plonger directement dans le livre, qui est un vrai trésor. Ce n’est pas un livre qui est fait pour qu’on en parle : il vaut mieux le lire et le mettre en pratique.

 

L’auteur, Paulette Boudet, est née dans une famille non-pratiquante. À l’âge de 15 ans elle reçoit le baptême.

« Lorsque, aujourd’hui, je considère cette époque lointaine, il me semble qu’une grande part de mon christianisme logeait dans ma tête, ma sentimentalité et ma volonté. J’étais très idéaliste, et ça me plaisait, cet Évangile ; j’avais une approche très intellectuelle de la Parole. Je ne l’écoutais pas, je l’étudiais. D’autre part, l’exercice de ma volonté me paraissait une chose très importante.

(…)Ne pas aimer quelqu’un ne me posait pas, en général, de problème. L’important était de ne pas faire de mal. L’idée que mon indifférence, ou mon mépris, pouvait leur en faire ne m’effleurait pas : ils n’avaient qu’à ne pas être si susceptibles.

(…) Je lisais, deux ou trois fois par an, le chapitre 15 de saint Jean : ‘Je suis la vraie vigne et mon père est le vigneron’ et je n’avais pas compris que c’est le vigneron, et non le sarment, qui émonde. Bref, j’étais une catholique engagée, qui conservait le plein exercice de sa volonté et qui continuait à choisir dans les Évangiles ce qui lui convenait. »

Jusque-là, rien d’extraordinaire : beaucoup de bons chrétiens sont comme Paulette. Elle a fonctionné ainsi jusque vers l’âge de 40 ans. Elle s’est mariée, elle a eu quatre enfants.

 

Et voilà que soudain, en 1962, sa vie bascule : son fils aîné et préféré, Jean-Luc, se tue en mobylette. Pendant six mois, elle perd totalement le sommeil.

« Dans ma désolation obscure, quelque chose se faisait jour en moi. J’entrevoyais une maternité de même nature que celle de Marie, enracinée, comme la sienne, dans la souffrance et la mort de mon fils. J’entrevoyais aussi ce que pouvaient signifier les paroles de Paul : ‘Quand je suis faible, Dieu est fort en moi’. Je comprenais que je n’avais pas à chercher comment vivre l’Évangile, comment suivre le Christ, mais à vivre ce qui m’était donné à vivre. Qu’il ne s’agissait pas de choisir des « sacrifices pour Dieu », ni même ma route, mais de dire oui à ce que je n’aurais jamais, au grand jamais, choisi. »

À la suite de ce deuil, elle a l’occasion de rencontrer des mères dans le même cas, qui ont perdu leur enfant comme elle, et elle comprend ceci :

« Que la souffrance ne nous est pas donnée pour que nous soyons consolés, mais pour que nous soyons capables de consoler. »

Peu à peu son mari, soutenu par sa vie professionnelle très accaparante, reprend goût à la vie, et il se lasse de la souffrance inaltérée de son épouse, même des années après. Elle découvre, six ou sept ans après la mort de son fils, que son mari a une liaison, et bien sûr, sa souffrance en est encore augmentée. Elle ne sait pas s’y prendre, elle fait des scènes à son mari, il s’éloigne encore plus, c’est absolument affreux. Elle commence vaguement à se rendre compte qu’il y a quelque chose qui cloche dans sa vie spirituelle, mais il ne lui vient pas à l’esprit que sa façon de vivre sa situation présente puisse constituer un obstacle à sa progression spirituelle.

 

On arrive ainsi en 1977, soit 15 ans après la mort de Jean-Luc. Malgré beaucoup d’amis et un travail intéressant, sa vie familiale est un désert. Les enfants sont partis, son mari est très distant, leurs relations ne s’améliorent pas. Le tableau est plutôt sombre.

Mais début 1978 voilà que sa fille Chantal, brillante ingénieure et mère de famille, paraît se transformer et rayonner.

« Un jour, nous nous sommes trouvées seules toutes les deux par hasard, et tout d’un coup elle s’est mise à parler… du Seigneur, de sa vie spirituelle, de sa découverte du Saint-Esprit (…) Elle me parlait de groupe de prière charismatique, de baptême dans le Saint-Esprit, de vie de prière, de conversations personnelles avec Dieu, d’une joie merveilleuse… »

Paulette se réjouit de ce que vivent sa fille et son gendre, mais une chose la gêne :

« Ils semblaient croire que moi – moi qui avais une vie spirituelle si réelle ( !) et de si longue date – moi, une convertie, pas une catholique par héritage, pas une catholique du dimanche, j’avais besoin d’être convertie ! »

Peu à peu, Chantal fait comprendre à sa mère qu’elle ne prie pas comme il faut. D’abord Paulette s’indigne.

« Mais j’avais toujours prié ! Je priais depuis des années ! et pour tout ! Et combien de supplications n’avais-je pas fait monter vers le Seigneur au cours des huit dernières années ! Combien de fois Lui avais-je expliqué ce qu’Il devait faire ! »

Sa fille lui explique :

« Tu ne pries pas bien. Tu pries, et puis tu continues à t’occuper de tout, à vouloir tout faire toi-même. Tant que tu continueras ainsi, le Seigneur ne s’en occupera pas. Il faut que tu pries vraiment, que tu dises au Seigneur : C’est votre affaire, ce n’est plus la mienne, je ne m’en occupe plus, je vous fais entièrement confiance ».

 

Paulette accompagne sa fille à une réunion de prière de la Communauté internationale des Hommes d’Affaires du Plein  Évangile (en anglais FGBMFI). Ce sont des réunions dans des hôtels, où des hommes donnent leur témoignage sur leur conversion. C’est pentecôtiste, mais ouvert à toutes les confessions chrétiennes. Elle commence à découvrir l’importance du Saint-Esprit, et un jour où son moral est très bas, elle prend une décision, « peut-être la plus importante de ma vie ». Elle décide de remettre son fardeau à Dieu, en lui faisant vraiment confiance. Elle décide aussi de le remercier pour tout, même pour les problèmes, « sachant que de toute chose il tire le bien ».

Ces décisions sont bien sûr difficiles à tenir, et elles sont souvent à refaire :

« On ne remercie pas en toute circonstance du jour au lendemain, pour les humiliations, agressions et déceptions qui vous accablent quotidiennement. »

Elle va à une réunion de prière dans sa paroisse, elle s’y sent bien. Et le lendemain, dans un autre groupe de prière, ailleurs, elle reçoit l’effusion de l’Esprit, qui la remplit instantanément d’une paix et d’une joie merveilleuses qui durent plusieurs jours.

« Je rejoignais une source intérieure de joie que j’avais sue être là, quelque part au fond de moi, même lorsque je ne la sentais pas, même lorsque j’étais dans la souffrance. Je la rejoignais maintenant profondément et pour de bon. »

On pourrait penser que tout est résolu, et que l’histoire est finie. Au contraire, avec Dieu la vie ne fait que commencer. On est à la page 41 du livre, et il y en a 250.

 

Dans les 200 pages suivantes, Paulette Boudet décrit minutieusement et avec beaucoup d’humour la pédagogie du Seigneur, qui va lui montrer, détail après détail, tout ce qu’elle doit changer dans sa vie. Elle découvre qu’il lui parle, et qu’il a de l’humour. Ainsi un jour il y a une petite histoire de batterie de voiture : elle décide de prendre sa voiture pour aller espionner son mari à son bureau pour savoir ce qu’il fait. Et puis elle se rend compte  vaguement qu’elle ne devrait pas le faire si elle faisait confiance à Dieu, elle dit au Seigneur « Donne-moi un signe », et la batterie de la voiture est à plat, alors que trois jours auparavant elle était en parfait état, et qu’il n’y avait aucune raison humaine, mécanique ou raisonnable pour que cette voiture ne marche pas. Donc là c’était vraiment un signe !

 

Premiers cadeaux du Seigneur : elle retrouve du jour au lendemain un sommeil normal, perdu depuis des années. Elle reçoit, le lendemain de l’effusion de l’Esprit, le chant en langues, un flot de louange ininterrompu ; et quelque temps après, le don de parler en langues.

Elle voit disparaître sa peur des autres, sa timidité.

Sa façon de parler de Dieu change aussi, sa façon de prier, de lire la Bible.

Et, « cadeau plus précieux encore : tout à coup, moi qui avais tant souffert de l’absence d’amour de mon mari, je me savais aimée. L’absence d’amour m’avait presque détruite, l’amour de mon Père des cieux me reconstruisait et me délivrait, me libérait. »

 

Après les cadeaux de bienvenue, Dieu commence à débroussailler. Remettre son problème à Dieu, ça ne veut pas dire qu’on n’a rien à faire. Son travail à elle, c’est de se changer, et ce n’est pas facile.

Dieu lui dit d’abord :

« Maintenant je veux que ta parole soit : Oui ? oui. Non ? non, jusque dans les plus petites choses ».

Elle s’aperçoit qu’elle ne dit pas toujours la vérité et qu’elle doit corriger ça. Elle s’aperçoit aussi que Dieu s’occupe même des petites choses.

Dieu ne cesse de l’exhorter à lâcher prise. Ainsi elle lit dans le livre des Chroniques la phrase qui constitue le titre du livre : « Ce combat n’est pas le tien, mais le mien », et elle comprend que cette phrase s’adresse à elle, et non pas au roi Josaphat ou au peuple de Juda.

Chaque fois qu’elle reprend son problème pour essayer de le régler elle-même, elle s’effondre. Sa fille Chantal l’aide beaucoup à se diriger dans la bonne direction.

 

Dieu lui adresse ensuite une phrase d’une épître de saint Pierre :

« Femmes, soyez soumises à vos maris afin que, même si quelques-uns refusent de croire à la Parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leur femme. »

Elle découvre ainsi peu à peu l’humilité, la douceur, la patience, toutes vertus qui lui étaient complètement étrangères. Cette femme brillante, indépendante, a beaucoup de mal à entrer dans cet esprit-là.

Un jour que son mari l’humilie publiquement, elle se rappelle soudain qu’elle a prié le matin même pour demander l’humilité ! Et elle constate que Dieu l’exauce, et elle éclate de rire.

« Dieu répond toujours à nos prières. Mais pas toujours de la manière que nous attendons. Le problème, c’est que nous ne savons pas toujours vraiment ce que nous demandons. »

Une autre fois, elle comprend « qu’on ne peut jamais se justifier sans mettre en jugement  la personne auprès de qui on essaie de se justifier. » C’est-à-dire, pour que j’aie raison, il faut que l’autre ait tort. Donc peut-être il faut renoncer à se justifier.

 

Finalement de quoi s’agit-il, dans tous ces propos qui paraissent si étranges aux personnes qui n’en ont pas l’habitude ? Il s’agit de sortir du cercle de ses pensées négatives, il s’agit de cesser de se regarder soi-même, et regarder vers Dieu. Et quand on change son regard sur les choses et sur les gens, on change forcément de comportement, donc les autres aussi peuvent changer le leur. C’est tout simple, mais c’est très difficile à faire, il y faut de la persévérance. La persévérance est un ingrédient de base de la vie spirituelle. Pouvoir oublier de penser à soi-même, quelle libération !

« Le péché c’est se centrer sur soi-même, la prière c’est se centrer sur Dieu. »

La vie spirituelle ce n’est pas dans le ciel, ce n’est pas en-dehors de la vie, c’est au contraire vivre avec Dieu dans tous les détails de la vie. Par exemple Paulette Boudet a appris à ne plus s’énerver contre les chaussettes sales que son mari laisse négligemment traîner. Depuis qu’elle a compris ça, elle pense que ce sont les chaussettes du Seigneur et elle les range avec amour et le cœur en paix. Ça n’a l’air de rien mais essayez, et vous verrez ! (Remplacez éventuellement les chaussettes par n’importe quelle chose qui vous agace chez votre conjoint, ou chez n’importe qui !)

 

« Au cours de ces pages, j’ai souvent parlé de la manière dont Dieu nous parle – et je n’ai pas fini d’en parler.

Dieu nous parle donc ?

Oui, Dieu nous parle. À vous, à moi, à chacun. Nous lui prêtons plus ou moins d’attention. Notre oreille est plus ou moins bien entraînée à reconnaître et entendre Sa voix. Notre cœur, plus ou moins fermé à Sa voix par nos désirs.

Mais Lui nous parle, et de bien des manières différentes. (…) Tout au long de notre vie, tout au long de nos journées, le Seigneur est là qui nous dit : ‘Si tu veux bien m’écouter, j’ai quelque chose à te dire.’(…) Il peut me parler dans un verset de la Bible, dans la prière, par la bouche de la personne qui est avec moi, à travers n’importe quelle circonstance de ma vie. ‘Paulette, j’ai quelque chose à te dire. Moi, le Seigneur, j’ai quelque chose à te dire à toi, Paulette.’

Parmi ses cadeaux de bienvenue se trouvait celui qui consistait à m’apprendre à reconnaître sa voix. Je pouvais tout à coup, à travers la lecture d’un livre, entendre quelque chose qui s’adressait directement à moi. Ou à travers un sermon, le témoignage d’un chrétien, ou un enseignement.

(…) Dieu parle aussi au moyen de signes.»

« Quand nous déposons au vestiaire tous nos problèmes, toutes nos occupations et préoccupations, toutes nos distractions, et que nous nous tournons avec l’aide du Saint-Esprit du mieux possible, vers la Présence qui est toujours là, alors sa voix peut se faire très claire. Dieu nous parle à travers une prière, un cantique, un verset d’Écriture»

Il peut nous parler aussi sous la forme d’une pensée mentale insistante, souvent aussi sous forme d’images, quelquefois aussi c’est une lumière qui éclaire un recoin de notre cœur et nous montre un manque d’amour, un pardon non donné, une convoitise, une vanité, une jalousie, etc., enfin quelque chose qui nous paraissait auparavant anodin ou même positif, et qui en fait est opaque et qu’il faut changer. Mais il nous montre une seule chose à la fois, car Dieu nous traite avec douceur. Il ne nous accuse pas, il nous reconstruit.

« Ainsi dans la prière Dieu m’apprend à découvrir et à choisir sa volonté pour moi, son action sur moi, en moi. La prière est la plus grande force de transformation qui existe. »

 

Paulette apprend aussi à pardonner. Elle finit par arriver à prier pour sa rivale (car pendant toutes ces années, son mari avait toujours cette liaison).

« Je désirai réellement que Dieu la bénisse en toutes choses, matériellement et spirituellement. »

Il lui a fallu tout de même des mois pour arriver à prier du fond du cœur pour elle. Et quand elle réussit à faire cette prière sincèrement, elle apprend que la rivale déménage et part très loin, en-dehors de la France. Elle découvre aussi que « notre pardon du fond du cœur libère mystérieusement et sans paroles celui auquel nous le donnons, lui permettant d’accueillir le pardon de Dieu. »

Ses relations avec son mari s’améliorent peu à peu. À mesure qu’elle se convertit, quelque chose change aussi chez son mari.

 

Dieu lui apprend aussi à ne pas faire de différence entre les gens, à accueillir avec autant d’intérêt ceux qui ne lui plaisent pas que ceux qui lui plaisent (c’est difficile aussi !)

Il lui apprend à ne pas juger les autres. Il ne s’agit pas d’être aveugle, il s’agit d’aimer.

« Ce qui transforme mon regard en jugement, c’est le manque d’amour. La différence entre le discernement et le jugement, c’est la présence ou le manque d’amour. »

Il y a des gens qu’il nous est vraiment impossible de trouver sympathiques. Mais Jésus nous ordonne d’aimer chacun, il faut donc lui demander son aide. Il y a plusieurs moyens : vouloir aimer, mettre Jésus en tiers entre moi et l’autre, dire la prière de bénédiction pour l’autre (comme elle a fait pour sa rivale), voir Jésus en l’autre, et si rien de tout cela n’est efficace, je peux toujours demander à Dieu d’aimer l’autre lui-même, à travers moi.

 

Dans un chapitre assez drôle, Paulette raconte comment sa fille Chantal annonce un jour à toute la famille qu’elle attend une petite fille. Dieu lui a dit dans la prière : « J’ai une petite fille pour toi, si tu veux », et elle a fini par accepter, malgré ses quatre enfants, ses 39 ans, et le travail à mi-temps de son mari, très engagé dans la FGBMFI.

Paulette a bien la foi pour ce qui la concerne elle-même, il n’y a pas de doute, mais elle s’aperçoit que c’est beaucoup moins évident d’accepter que Dieu intervienne dans la vie de sa fille ! Elle se prend à espérer que l’enfant soit un garçon, ainsi on ne serait plus obligé d’obéir à Dieu… ça arrangerait bien des gens... Mais c’est bien une fille, et tout va très bien, et la foi de toute la famille, et de tous les gens qui étaient au courant, en est très augmentée.

 

Peu à peu, le mari de Paulette se rapproche d’elle et du Seigneur. Il finira même par se convertir. Et Paulette conclut :

« Nous voulons bien dire oui au Seigneur, mais en lui fixant des limites bien définies. Tout, sauf ceci ou cela. Je ferai bien 12 km avec toi, mais pas 12 et demi. Tu ne toucheras pas à ma vie professionnelle ou à tel aspect de ma vie affective ou sociale. Etc.

Nous connaissons le Seigneur, nous avons la foi, nous nous reconnaissons pécheurs, nous savons qu’il a les paroles de vie éternelle et nous voulons le servir, mais à notre mesure et selon nos décisions personnelles raisonnables, et nous savons bien mieux que Dieu ce qui est raisonnable, n’est-ce pas ? Un engagement à essayer de faire tout ce qu’il nous dira, quand il le voudra, ça, c’est autre chose ! »

 

« Finalement dans tout ce livre  j’ai oublié de parler de mon problème. Ce qui est devenu le plus important pour moi pendant toutes ces années, c’est ma relation avec le Seigneur. »

On va me demander : finalement, est-ce que Dieu répond aux prières ? C’est-à-dire les gens veulent savoir si Dieu peut résoudre leur problème à eux. Paulette dit : Bien sûr, il peut. Les problèmes de Paulette ont été résolus et bien au-delà.

Mais finalement tout ce livre est l’illustration de la phrase de Jésus : « Cherchez d’abord le royaume de Dieu et tout le reste vous sera donné en plus. »

 

Ce livre, bourré de petites histoires amusantes et édifiantes, est un véritable manuel pratique de sainteté. Il y a des gens qui ne peuvent pas le supporter, mais moi je l’adore !